Foi, audace et sens de responsabilité sont ce qui caractérisent Edith Amenan N’da Kouassi . Âgée d’une trentaine d’années, Edith est une jeune entrepreneure ivoirienne qui se soucie énormément du bien-être de l’environnement.

Diplômée d’un master en environnement et gestion des déchets, Edith a constaté pendant ses études sur le terrain les conséquences néfastes des déchets plastiques sur la vie des populations. Triste d’un tel constat, elle ne peut s’empêcher de réfléchir à une technique qui permettrait de lutter contre ce fléau.

Elle suit de nombreuses formations, notamment celle offerte par la CGCI, le patronat ivoirien sur le projet GERME de PRODIJE, un projet d’incubation des jeunes entrepreneurs et le programme de <<The Design Thinking Academy>> du DLAB de l’Université de Californie grâce à la fondation ENTRAFRICA-ESP. À cela, se greffent d’autres formations en management d’entreprise et en gestion des ressources humaines par Deloitte CI, Métis Academy et KPMG.

Satisfaite des expériences acquises lors de ses différentes formations, elle cofonde ECOPLAST INNOV, une startup spécialisée dans la gestion des déchets plastiques et pneus usagés mais également dans les énergies renouvelables. Aujourd’hui Ecoplast Innov apporte beaucoup de satisfaction à l’entrepreneure. De l’implantation de son usine en passant par l’accompagnement de certains acteurs, ministères et institutions, c’est tout un travail accompli pour la jeune femme.

Mais loin d’avoir atteint son but, Edith rêve de projets plus grands. Pour l’amélioration des services de sa start-up, elle travaille au quotidien sur le développement d’une application mobile CITYZED, qui selon elle représentera la première application mobile ivoirienne dans le domaine des énergies renouvelables.

Cette application permettra aux ménages et entreprises de traiter jusqu’au produit fini leurs déchets collectés, suivi d’un catalogue qui leur permettra d’acheter via l’application. Son objectif d’ici cinq ans, est de transformer plus de 6000 tonnes de déchets plastiques par an et produire annuellement environ 5000 tonnes de produits finis. De plus, elle veut couvrir le marché national, exploiter de nouveaux produits dérivés de l’utilisation des granulés et exporter son processus de recyclage dans la sous-région.

Colette Traoré

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