La friperie communément appelée  » yougou yougou » ou encore  » brode « , fait de plus en plus d’adeptes en Côte d’Ivoire. En effet, depuis quelques années, ces vêtements font l’objet d’une multiplication de point de vente, transformant le pays en une véritable industrie qui génère aujourd’hui plusieurs emplois ainsi que des revenus conséquents. Mais pourquoi les jeunes s’intéressent de plus en plus à la vente de friperie? On vous dit tout.

L’origine de la friperie…

La friperie commerciale en Côte d’Ivoire est d’origine diverse.

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La Côte d’Ivoire réexporte la friperie depuis les pays de la sous-région, comme le Nigeria, le Ghana, le Togo et le Bénin ensuite l’Europe à travers l’Allemagne, l’Angleterre et la France. Aussi en dehors de l’Afrique et de l’Europe, l’Asie (Japon) et l’Amérique (USA) sont aussi concernés par ce trafic.

Pourquoi investir dans la friperie ?

La friperie est l’un des business les plus communs et accessibles pour un grand nombre de personnes en Côte d’Ivoire.

Chaque détaillant fixe le prix en fonction de la qualité c’est-à-dire du degré d’usure. Ainsi on retrouve les vêtements de 500 f,1000 f, 3000 f et même 5000 f. Après la revente, ces derniers(les détaillants) peuvent se retrouver avec un revenu mensuel de 3 000 000 fcfa par mois, soit 500 000 FCFA à 60 000 FCFA par semaine. Une activité assez rentable qui permet aux jeunes de bien s’en sortir et même avoir à leur actif des réalisations telle qu’une maison, etc. De plus, les ivoiriens adorent ces vêtements.

Comment se lancer dans le business de friperie ?

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– Positionnez-vous sur la qualité. C’est-à-dire la résistance du textile, l’état sanitaire et la marque.

– Rassurez-vous sur son approvisionnement

– Pensez aux contraintes administratives et financières liées à l’importation de ces différentes marchandises.

– Pensez aux goûts et tendances

– Pour s’installer, certains créent un magasin, d’autres rassemblent leur marchandise dans un baluchon, d’autres s’installent sur la véranda de leur maison et d’autres organisent leurs ventes dans les groupes Facebook ou WhatsApp. Toujours est-il que le choix vous revient.

Colette Traore

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