Dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), l’homme est très souvent présenté comme le prédateur et la femme la victime.
Même si dans la majeure partie des cas, c’est comme ça que se présente le schéma, il faut noter que nombreuse sont les femmes, jouent un rôle important dans les violences faites aux femmes par les hommes. L’affaire Bopda, est un scandale sexuel, qui a éclaté le 19 janvier au Cameroun révèle que certaines camerounaises représenteraient un énorme danger pour leurs sœurs. L’affaire est sur toutes les lèvres. Un certain Hervet Bopda, homme d’affaire Camerounais serait l’auteur de plusieurs abus sexuels sur des jeunes femmes, jeunes garçons, et aussi coupable de proxénétisme.
En effet selon les témoignages, Bopda n’opérerait pas seul. Il s’offrait les services de plusieurs personnes pour avoir les filles, notamment des influenceuses, et non des moindre. Pas moins de 1000 témoignages ont été reçu selon le bloggeur N’zui Manto dont il en a publié 80 sur sa page. Dans la majorité des témoignages, le procédé est le même.
Les influenceuses publieraient des annonces dans lesquelles elles disent être à la recherche de profil pour du mannequinat t. Mais derrière ces annonces se cacherait un grand réseau de position dont elles seraient complices. Également, plusieurs noms très connus dans le milieu de l’influence Camerounais, useraient de leurs notoriétés pour appâter des filles (parfois mineure) de leurs communautés sur les réseaux sociaux, leurs promettent de faire d’elles des stars, pour ensuite les livrer à Bopda et ses clients, moyennant de grosses sommes d’argent. Certaines d’entre elles sont accusé d’avoir participé aux soirées organisées par le présumé prédateur sexuel, pendant lesquelles, il séquestrerait des jeunes filles qu’il livrerait à des hautes personnalités du pays et étrangères. D’autres (les influenceuses) ont été cité pour avoir participé dans des partouze (relation sexuelle a plusieurs) avec des mineurs.
Autant de fait odieux dont serait coupable des femmes. Des femmes, qui se seraient faites complice de crimes contre d’autres femmes. Ces influenceuses qui très souvent dénoncent l’hostilité du milieu du showbiz envers les femmes, seraient complice de telle atrocité faites à d’autres femmes
Il n’est pas question ici de tirer sur l’ambulance, mais de faire comprendre la gravité des faits s’ils sont avérés. Même si la participation de ces influenceuses dans le business du sexe de Bopda n’a pas encore été prouvé matériellement, c’est déjà un scandale que des femmes se retrouve mêler à une sordide affaire ou d’autres femmes se font abuser sexuellement, menacer et traumatiser par des hommes. C’est le lieu de rappeler que la sororité doit être un fait et non un concept virtuel.
La femme ne doit pas être « un loup » pour la femme mais plutôt une protection pour elle. L’opinion publique encourage toutes les victimes à sortir du silence et que la justice Camerounaise ouvre une enquête pour élucider cette affaire.
ANNAELLE DE KRIZA