Chaque 8 mars, il est célébré la Journée Internationale des Femmes partout dans le monde. Chaque gouvernement ou institution fait l'éloge des femmes dans des discours aux mille merveilles sans aucune conséquence réelle sur le respect de leurs droits. Je profite de cette occasion pour dire merci et rendre hommage à toutes les femmes du monde et particulièrement aux femmes africaines.
 Oui ces braves femmes qui, en dépit de tout ce qu'elles connaissent comme difficultés, "maltraitances", souffrances de toutes sortes, portent la famille, le quartier, le village, la communauté, la société, en un mot l'Humanité. 
Lui dédier une journée de reconnaissance est indispensable, mais, la respecter en lui donnant tous les moyens nécessaires voire indispensables pour son épanouissement, celui de sa famille et de la société dans son ensemble serait encore plus adéquat et approprié. 
Oui, je profite de cette belle journée des  femmes pour encourager les femmes, nos mères, nos épouses, nos sœurs, nos filles à cesser de paraître pour être, à prendre toute leur responsabilité et leur place dans la vie de tous les jours, l'animation de la communauté, de la société. Car, votre avis, votre engagement et votre présence sont importants voire indispensables pour le processus de construction paisible, inclusive, intégrée et durable de notre humanité. 
Vous savez mieux que quiconque ce que vous vivez et ce dont vous avez besoin, je vous invite donc en marge de cette journée de célébration à vous battre, à vous engager pour faire respecter vos droits, les arracher s'il le fallait parce que nous les hommes, nous ne sommes pas toujours disposés à vous les donner. 
Pour moi, cette journée au-delà de ces discours honorifiques, magnifiant le visage de la femme, est celle de la lutte pour imposer le respect de vos droits dans toutes les sociétés notamment en Afrique, où le statut "d'esclaves" reste malheureusement en ce 21ème siècle souvent collé à la peau de la femme. Oui mesdames, cette journée doit vous permettre d'exiger le respect de vos droits. Car, le respect des droits des femmes ne doit pas être un "Acte de charité ou d'humanisme, mais, une nécessité fondamentale" pour tous et par tous comme le disait le Président Thomas Sankara le 8 mars 1987. 
Oui à la Journée internationale des femmes, non à sa stigmatisation. 
Bonne Journée internationale des femmes à vous les femmes, les mamans, les lumières de l'humanité. 
Prenons rendez-vous les 25 - 26 mai 2024 à Bouaké pour les Journées Internationales de l'Entrepreneuriat des Femmes Africaines (#JIEFA), un évènement au service l'égalité du genre, l'autonomisation et l'employabilité des Femmes. 

Lassina BAMBA
Entrepreneur, Consultant Formateur en Communication, Relations Publiques Internationales