La religion qui autrefois recommandait la paix, le pardon et l’amour du prochain prône aujourd’hui l’immortalité . Du moins c’est ce que l’on constate.

Accusée de blasphème à cause d’un message audio dans un groupe WhatsApp Deborah a été lapidée et froidement brûlée vive par ses camarades de classe au Nigeria.

Deborah se lamentait en langue haoussa sur un message religieux envoyé par un autre élève au groupe WhatsApp de sa classe.

Lire aussi : Voici les secrets de beauté des femmes africaines…

Dans une traduction lâchée, elle a déclaré : « Cette discussion de groupe n’a pas été créée pour que vous envoyiez des bêtises. C’est pour des questions passées, des mises à jour sur des tests ou d’autres questions scolaires. Pas pour des bêtises ou un prophète de détritus. »

L’utilisation de l’expression «prophète absurde» aurait suffi à faire déborder la goutte d’eau dans le vase et conduire ses collègues à commettre l’irréparable. Tels des assaillants en colère, ils l’ont lapidée, puis battue avant l’assaut final.

Les chrétiens nigérians demandent justice pour Deborah.

Colette Traoré

Partager cet article