Aujourd’hui en Afrique, principalement en Côte d’Ivoire, pour être belle nombreuses sont ces femmes qui sont prêtes à tout pour assouvir leur désir. Elles s’adonnent de plus en plus à des pratiques extrêmes pour avoir des formes et des rondeurs généreuses, car selon elles , la vraie femme africaine est celle qui a des formes et de belles courbes.

Injections, comprimés, fausses fesses ( sortes de culottes rembourrées), en passant par les bouillons sont autant de produits que ces femmes n’hésitent pas à utiliser. Les insatisfaites de leurs cuisses se voient même proposer des rembourrages grossissant le haut des jambes, appelés « pistolets » .

Tous ces produits  » miracles  » sont pour la plupart exposés dans des boutiques de cosmétiques. Même s’ils ne sont à la vue directe des clients, ils sont dans les stocks. Ces femmes ont donc le choix d’acheter des comprimés, des sirops antihistaminiques, des huiles, des crèmes et même des suppositoires, tous pour avoir un corps de rêve, c’est-à-dire des hanches, des fesses et des cuisses galbées à souhait.

Malheureusement, ces femmes qui le savent certainement mettent leur santé en danger en prenant tous ces remèdes magiques pour essayer de grossir.

Ces produits, lorsqu’ils sont pris durant des mois, ils peuvent déclencher des maladies graves, tels que des problèmes cardiaques, une insuffisance hépatique ou pulmonaire ou d’autres souffrances comme de la fatigue, de la somnolence, de la perte de mémoire ou même de l’hypertension artérielle…

C’est pourquoi on s’interroge souvent sur le sens de tout cela. Prennent-elles donc tous ces risques car elles ont le désir intime et profond d’avoir de grosses fesses ? Ou bien alors, sont-elles prêtes à mettre leur santé en danger dans l’espoir de plaire à des hommes qui les considèrent avant tout comme des objets sexuels…

Colette Traoré

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