Monogamie, polygamie, autant de concepts maritaux qui existent depuis belle lurette et sont le lot de plusieurs couples.

La sologamie est un concept qui est lui aussi en train d’émerger.

Décrit comme un mariage avec soi-même, la sologamie a été lancée au Canada il y’a 20 ans à peu près.

Elle gagne progressivement du terrain en Europe, au Japon et aux États-Unis.

Cette alternative au célibat n’a aucune valeur légale semble t-il mais a été conçue pour déjouer dit-on les pièges du système patriarcal et toute la pression sociale qui en découle.

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Selon l’influenceur français Jeremstar, premier sologame de France (depuis 2017), « on peut être heureux sans pression sociale, on peut réussir sans forcément se marier à quelqu’un, sans rentrer dans une case qui correspond au modèle de réussite qu’on nous a inculqué depuis toujours. En me mariant à moi même, je suis en auto suffisance. On n’est pas déçu, ni trompé « .

La peur d’avoir un « goumin » (chagrin d’amour) et rester en paix avec soi-même sont d’ailleurs les principaux motifs de ce régime matrimonial inédit.

Et dans la plupart des cas, les sologames sont répertoriés comme des anciens amoureux blessés et déçus.

Au Japon, il s’agit d’un business très lucratif.

À coût de 3000 euros, les sologames ont droit au pack « marie toi toute seule » qui comprend la robe, le bouquet, la nuit de noces dans un hôtel 5 étoiles, en solo évidemment.

À ce prix, les sologames se font de plus en plus nombreux au pays du soleil levant.

Mais est-ce pour autant une bonne idée de promouvoir ce concept qui n’a aucune valeur légale au final? La question reste posée…

Carole G

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