Contraction de l’expression « no mobile phone », et phobia, la homophobie implique pour un individu la crainte de se retrouver sans son téléphone mobile. Elle signale en clair une véritable addiction à cet engin.
Face à l’ampleur de ce phénomène qui est de plus en plus grimpante dans le monde entier, il convient d’évoquer des pistes de solution pour s’en détacher.
Lorsque vous êtes en pleine panique quand vous n’avez pas à proximité votre téléphone portable, ou quand vous n’arrivez pas à vous en passer même pour quelques minutes il y’a de fortes chances que vous soyez atteints de la nomophobie.
Les consequences observées pour ce syndrome sont les suivantes: L’isolement social, des troubles du sommeil, la fatigue, et dans les cas les plus extrêmes une augmentation de l’anxiété, des crises d’angoisse, des douleurs abdominales, des sensations de boule dans la gorge et le ventre.
Ne négligez pas cette addiction qui peut vite prendre une mauvaise tournure si vous n’essayez pas de vous en détacher.
À propos, voici quelques topos pour être moins dépendant à l’engin téléphonique:
1. Il faut vous sevrer
Essayer d’éteindre dans la journée votre téléphone pendant au moins 15 minutes. Puis augmentez progressivement la fréquence.
Cette méthode s’inscrit dans une dynamique de desensibilisation, un traitement allergologique qui consiste à réhabituer son organisme à tolérer un allergène.
2. La prévention plutôt que la guérison
Mieux vaut prévenir que guérir dit-on.
Avant d’en être totalement accro, fixez vous vous même ou à votre enfant, une limite en ce qui concerne l’utilisation du téléphone. Ayez la volonté de ne pas vous rendre dépendant.
3. Pratiquez un stage de digital detox ou prenez des vacances…
Les stages de digital detox sont des alternatives et permettent de vous réapprendre à vivre sans la dépendance au téléphone. Vous pouvez vous y inscrire mais vous pouvez aussi décider de faire votre propre stage detox en prenant des vacances bien méritées qui incluent moins d’addiction au téléphone.
Carole G
