Vous sentez une envie anormale et fréquente d’uriner ? Vous vous demandez peut-être si vous avez un problème urinaire ou si tout est normal? Voici quelques quelques raisons possibles.

Plusieurs facteurs de risques peuvent être associés à un syndrome de vessie hyperactive. Parmi lesquelles :

– Les maladies sexuellement transmissibles (MST).

– Un diabète avancé et surtout avec une neuropathie diabétique.

– Une infection urinaire associée à des brûlures mictionnelles, voire même du sang dans les urines.

– Une compression du nerf sciatique

– La ménopause

– L’incontinence d’urgence (pertes d’urine après avoir ressenti un besoin urgent d’uriner)

– Un accident, ou certains problèmes de santé peuvent également affecter les nerfs et les muscles de la vessie.

– Une vessie hyperactive

Quand s’inquiéter ?

Il est préférable de consulter en cas de miction fréquente (parfois toutes des 15 minutes), courte, avec un volume peu abondant (souvent moins de 100 ml, soit l’équivalent d’un petit verre d’eau), et parfois incomplète.

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Comment traiter naturellement les symptômes de troubles urinaires?

– Les exercices de Kegel: Ils consistent à contracter les muscles pelviens et à les maintenir fermement contractés. Cela peut contribuer à renforcer les muscles qui vous permettent de retenir et de contrôler le flux urinaire. Les exercices de Kegel peuvent également vous aider à réduire vos envies d’uriner si vous avez un problème de mictions fréquentes.

– Tenir un « journal de la vessie » : Ce journal peut vous permettre d’élaborer un programme pour vous rendre aux toilettes à intervalles réguliers, pour éviter les accidents, et de rallonger progressivement les intervalles entre chaque miction, à mesure que vous reprenez le contrôle de votre vessie.

– Faire des exercices de relaxation, tels que des respirations profondes, afin de contrôler votre envie.

– Limitez les boissons à certains moments de la journée : si vous vous levez la nuit pour uriner, arrêtez de boire trois à quatre heures avant de vous coucher. Il vaut mieux également limiter votre consommation de café, de thé et d’alcool.

– Pratiquer des sports comme le cyclisme ou la natation, moins traumatisants pour les muscles concernés que le jogging ou la gymnastique.

Si toutes ces mesures échouent, consulter rapidement un médecin. Surtout en cas de grossesse.

Colette Traoré

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